Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'exceptionnel blog de GIB

23 mars 2019

Bulletin de carrières ! Sinik - Seth Gueko

 

L'ASSASSIN ET LE BARLOU

 

 

 

Il y a quelques jours, lors d'une interview de promotion de son nouvel album "Invincible", Sinik a annoncé la potentielle mise en chantier d'un projet et d'un event communs entre Seth Gueko et lui. La réunion sur un projet musical complet de l'assassin et du barlou a tout pour m'enthousiasmer, étant fan des deux artistes depuis leurs débuts. Leurs collaborations (peu nombreuses) ont toujours été réussis, de "Rap de Gwere" en 2005 jusque "Paris Street" en 2019.

L'occasion pour moi de revenir sur l'ensemble de la discographie des deux hommes et des mes avis sur leurs différents projets à travers des graphiques de toute beautée. Les notes et avis étant totalement subjectifs ! Volontairement, j'ai omis de mettre certains projets comme des maxis ou des compilations (style Immortel 1). Vous retrouverez par contre tous les albums ainsi que des street-albums ou mixtapes en supplément. C'est parti !

 

SINIK

Après deux « maxi » remarquées (en 2000 et 2002), Sinik arrive avec « En attendant l’album » (en juin 2004), un street album qui annonce la couleur. Flow ciselé et percutant, timbre de voix unique, son qui sent le goudron, punchlines fracassantes, tout ce qui a fait la particularité de Sinik est là. Un an plus tard (en 2005, donc), il confirme avec le mythique « La main sur le cœur », album devenu un classique grâce à certains titres comme "Une époque formidable" ou "D.3.3.2" . Ensuite, il revient en 2006 avec « Sang froid », un album plus construit musicalement et toujours fort en thèmes. L’effet de surprise n’est plus là mais la qualité reste. Avec « Le toit du monde », en 2008, le rappeur trouve le compromis idéal entre son côté artiste triste, sa patte « street » et quelques envolées commerciales réussies. La première trilogie est parfaite ou quasiment.

La seconde sera plus douloureuse. Avec « Le côté malsain », street album sorti en 2011, Sinik revient donc à la rue. On retrouve avec plaisir cette facette du personnage mais on le sent parfois un peu à bout de souffle. Largement honorable mais en deçà de ce qu’on avait connu. La chute aura lieu avec « Ballon d’or » en 2009 qui sera, comme il le dira plus tard, une frappe dans la tribune. A part un « 4-4-2 » rigolo, il n’y a pas grand-chose à sauver. Toujours plus que dans « La plume et le poignard » (2012), un album qui ne sait pas ou aller entre le commercial et l’underground et qui, finalement, n’arrive nulle part.

Alors que l'on pensait l’assassin en fin de carrière, il revient ensuite avec l’incroyable « Immortel II » (2015). Proche de la perfection, l’album est d’une maturité exceptionnelle autant dans les thèmes, les textes que dans la technique. Entre titres conscients sans être moralisateurs, analyses justes de notre société et égotrips miraculeux, « Immortel II » est une prouesse qui n’a pas eu le succès qu’il aurait mérité. Avec « Drone », Sinik revient ensuite doucement dans la game avec quelques titres. Sympa pour mettre en appétit avant son vrai retour. En mars 2019, le come-back a lieu avec « Invincible ». Pas son meilleur album mais un opus de grande qualité, abouti et dont les talents de rappeurs et de technicien de la rime sont mises en valeurs à travers des textes tantôts profonds, tantôt percutants (parfois les deux) et bien écrits. Après un milieu de carrière difficile, Sinik a su revenir au haut niveau. Une bonne nouvelle pour un des meilleurs rappeurs français.

 

 

 

SETH GUEKO

En 2004, Seth Gueko débarque avec le maxi « Les mains sales » porté par la bombe « Hasta siempre», titre aux figures de styles lyricales impressionnantes. En 2005, le Gueko confirme avec le double street album « Barillet plein » ou il fait poser le gratin du rap underground (et pas seulement) de l’époque en featuring avec lui. Une réussite quasi-totale à un ou deux titres près. Grâce au son « Patate de forain » avec Sefyu, les deux rappeurs explosent dans le milieu rap. Comme un porte-bonheur, Seth utilisera le titre de cette chanson pour celui de son second street-album (en 2007), plus personnel même s’il contient encore un nombre impressionnant de collaborations. Malgré le titre sonnant « gens du voyage », ce disque aura la même aura « caillera » que les précédents. En 2008, il revient avec « Les fils de Jack Mess », album un peu hybride mêlant nouveaux titres, anciennes chansons et remix. Plaisant en attente de plus d’inédit !

Le virage d’inspiration « gitanne », il l’abordera ensuite avec « Drive by en caravane » en 2008, double CD plein à craquer comportant son lot de pépites mais aussi de titres anecdotiques. La quantité ne fait pas toujours la qualité. Son premier album officiel arrive avec « La chevalière » (2009), disque agréable ou on retrouve tout le talent de punchlineur de Seth Gueko mais ou l’intégration des thématiques précises (important pour un « vrai » album) n’est pas toujours géré à la perfection. La confirmation arrivera avec « Michto » (2011), mix parfait de sons thugs et gitans portées par la voix puissante et les punchlines du rappeur. Les featuring aussi emportent globalement l’adhésion notamment ceux de Booba, Despo Rutti et Mister You. La tendance est confirmée avec « Bad Cowboy » (2013) ou on retrouve exactement les mêmes qualités. Seth Gueko semble avoir trouver la balance idéale pour offrir des albums quasi parfaits. Malheureusement, Seth ne reproduira pas l’exploit avec « Professeur Punchline ». Plein de facilités, manquant d’inspiration et accompagnés de featuring qui ne redressent pas la barre, l’album est une déception.

Un pas de travers vite rattrapé avec « Barlou » (2016) dans lequel le rappeur change un peu son style et invente donc le côté « barlou » comme l'indique le titre éponyme. Un nouveau souffle qu'il confirme en 2019 avec "Destroy", album dans la même mouvance que "Barlou" au niveau de la structure, de l'état d'esprit et de l'équilibre en sons rigolos, à thème, en collaborations... Après 15 ans et de multiples mutations, Seth Guex est toujours là ! Zdedededex !

Publicité
Publicité
24 novembre 2018

ZED YUN PAVAROTTI - L'ETOILE MONTANTE DU RAP

 

 

 

ZED YUN PAVAROTTI

 

J'ai bientôt 36 ans. Et vingt ans à tenter de découvrir des artistes hip hop, d’en faire la promotion à mon échelle. Des heures à écouter des sons pour trouver les pépites du rap français. Des soirées entières à fouiner sur le net ou dans les magazines, à écumer les salles de concerts à la recherche de découverte. De Seth Gueko en 2004, à Orelsan en 2007 en passant par Vald en 2011 ou encore Gérard Baste, j’ai eu la chance de découvrir et rencontrer pas mal d’artistes qui ont aujourd’hui explosés. Depuis quelques années, pour diverses raisons, cela m’est devenu plus difficile de traquer les perles rares. La passion ne manque pas mais l’âge et ce que cela engendre fait que j’ai moins le temps. Toutefois, il arrive que, sans même chercher, la perle arrive à vos oreilles. C’est ainsi, en allant voir un concert d’Orelsan à Lille le 20 novembre 2018, que j’ai découvert Zed Yun Pavarotti.

 

Zed-Yun-Pavarotti-Septembre

Parfois, les premières parties ne sont pas toujours dans mes goûts mais là, dès le premier son de ce jeune artiste de Saint-Etienne, j’ai été convaincu et séduit. Pourtant pas forcément fan d’autotune (mais pas réfractaire non plus), plutôt partisan du rap qui « kick » et moins des mélopées aériennes, le son de Zed Yun Pavarotti m’a, malgré tout, transporté.

Le rythme lancinant n’empêche pas de dégager une énergie permanente chargée d’émotions. Les textes teintés de mélancolie et de déprime accrochent. Leur caractère parfois abstrait ajoute au mysticisme d’une entreprise musicale cohérente pleine d’envolée lyriques et lyricales. Pas Pavarotti pour rien. Bien sûr, on est loin de la puissance vocale du ténor d’où l’utilisation judicieuse et cohérente de l’autotune. Le logiciel, utilisé avec soin et intelligence couplé à la voix du rappeur apporte ce surplus d’émotion qui captive et envoûte. D’ailleurs, c’est dans les morceaux introspectifs que le rappeur montre toute l’étendue de son talent ("Septembre", "Le matin", "L’huissier" sont géniales). Dans l’égotrip ("Le Yun", par exemple), l'artiste est moins percutant que certains autres rappeurs adeptes de l'exercice mais reste à la hauteur.

 

zed yun 2

 

zed yun

 

A vingt et un ans, le rappeur a une maturité artistique et personnelle impressionnante. Alors que son dernier projet "Grand Zero", sorti sous le label "Jeune à jamais" est assez frais, Zed a débarqué il y a quelques jours avec le premier extrait de son album à venir "French Cash" : "Septembre". Comme pour ses précédents sons, le titre n'est pas clairement en lien avec le contenu de la chanson. Une mélodie aérienne et des lyrics dépressifs ("J'rêve de coma mais y'a maman" / "J'veux découvrir Paris, et puis faire jouir Paris, et puis mourir"...) à la recherche d'une anesthésie autant que de l'orgasme.Quoiqu'il arrive, le MC ne veut jamais être au "milieu" et rappelle certains rappeurs américains comme le regretté Mac Miller.

Zed Yun Pavarotti - Septembre

En plus de la fulgurance musicale, "Septembre" est accompagné d'un clip violent et bien shooté. L'image fait entièrement parti de l'univers de Zed Yun Pavarotti et n'est pas juste là pour promouvoir le produit. Une démarche artistique de plus en plus en vogue dans le milieu de la musique mais qui peut être salué vu que le clip est "home made". L'image, c'est aussi le personnage. Et il faut bien avouer qu'avec ses survêtements "Champion", son regard profond et mélancolique ainsi que ses tatouages mystérieux sur le visage, le rappeur prend soin de lier sa musique à son apparence.

Bref, si je devais parier sur un rappeur pour ces prochaines années, je mettrais un bifton sur Zed Yun Pavarotti. A suivre.

 

zed yun photo

 

3 novembre 2017

ORELSAN - La Fête est Finie

 

 

ORELSAN - La Fête est Finie

 

Il est là, depuis le 20 octobre, le troisième album d’ Orelsan intitulé « La fête est finie ». Un titre que nous n’espérions pas prémonitoire, que nous n’espérions pas être le signe d’un essoufflement, d’une lassitude. Pourtant, malgré le talent et la constance d’Orelsan à sortir des projets aboutis et classieux, on pouvait craindre pour ce troisième album. Pas parce qu’il avait balancé des sons en dessous de la moyenne, pas parce qu’il avait fait des collaborations bizarres. Non, car il n’avait pas été présent, justement. On avait l’habitude de perdre de vue le rappeur avant la sortie de ses albums, en solo ou avec Gringe, mais jamais aussi longtemps. On avait toujours des petites vidéos comme « En attendant les sirènes » ou des apparitions, mêmes sporadiques. Mais là, rien. Et quand il n’y a plus rien, on invente, on imagine. On se rattache aussi à des rumeurs, des on-dit. Du « clash » avec Big Flo et Oli, d’une potentielle embrouille avec Gringe, on en a vu et lu de toutes les couleurs… Et même si cela sonne comme de la connerie, le foisonnement et l’accumulation crée le doute. Et si Orelsan avait pété un plomb ? Est-ce qu’il allait revenir époumoné, en manque d’inspiration ? Et si l’album allait être mauvais ?

Maintenant, on sait tous que ce n’est pas le cas. Mais si ça l’avait été, est-ce que ça aurait été dramatique ? Non, car tous les artistes ont des albums un peu en dessous des autres. Un artiste comme Miossec disait même que c’était rassurant de rater un album. Alors, on lui aurait pardonné. Mais non, « La fête est finie » n’est pas raté. Il est même peut-être meilleur que « Le chant des sirènes » qui était lui-même aussi sûrement meilleur que « Perdu d’avance ». Mais la question n’est pas là. Peu importe qu’il soit meilleur, l’important est qu’il en soit l’évolution parfaite. Autant dans le fond que dans la forme. Et surtout, la continuité parfaite de ce qu’est Orelsan. Le rappeur dit que ce disque clôture la trilogie et on comprend pourquoi.

sans-titre

 « Perdu d’avance » narrait les aventures d’un adolescent, de sa chambre à la maison des disques, de ses relations foireuses avec les filles, de ses mangas, de ses potes. « Le chant des sirènes », c’était la décennie suivante, de vingt à trente ans : Le succès et les angoisses qu’il suscite, les faux amis et les histoires sans lendemain, toujours un peu les mangas mais surtout le doute, la peur de l’âge adulte. « La fête est finie » c’est la gueule de bois, le succès trop lourd à porter, les tas de filles sans saveur et surtout « La » fille. Et aussi un peu les mangas. C’est la trentaine, ses plaisirs d’adultes et ses désillusions d’adolescents. Qu’on raconte à son petit frère ou à son fils pour qu’il soit moins con que nous. Ou plutôt ce qu’on devrait lui raconter mais qu’on ne fait pas car on est devenu « adulte » et qu’on doit « suivre les règles sans comprendre le jeu ». On retrouve notre « pote » qui grandit et comme pour chaque album, le rappeur a toujours ce don de savoir capter et mettre des mots sur les sentiments d’une génération. « La fête est finie » c’est un peu comme « American Pie 4 ». En mieux. En moins con. En plus introspectif.

Thématiquement sincère, l’album jouit de la faculté exceptionnelle de lyriciste d’Orelsan. Peut-être moins centré sur la punchline qu’auparavant (quoique), le disque joue sur les émotions et sur le contenu entier d’une track plutôt que sur une accumulation de phrases chocs. Techniquement, Orelsan joue avec sa voix comme d’un instrument. Il varie les flows, les tonalités, les rythmes quitte à se mettre parfois en danger. L’auditeur ne le ressentira pas forcément et c’est là tout le succès. Tout comme un effet spécial au cinéma, c’est lorsqu’on ne le voit pas qu’on sait qu’il est réussi. Frustrant pour l’artiste que son travail ne soit pas forcément reconnu mais la preuve d’une exigence et d’un respect de l’auditeur. Instrumentalement parlant, même si les plus bougons pourront reprocher une grande influence « stromaesque » qu’on ne peut pas nier, il faut bien avouer que les instrus sont taillées sur mesure pour Orelsan. Contrairement à une majorité d’albums de rap ou chaque texte pourrait être placé sur n’importe quelle musique, ici, tout est travaillé pour que l’ensemble, paroles et musique, ne puisse pas être dissocié. Cette fusion parfaite est dans la lignée du travail déjà effectué sur « Le chant des sirènes » contrairement à « Perdu d’avance » dont les beats semblaient construits uniquement pour qu’Orelsan puisse poser son flow facilement. Dans « La fête est finie », chaque sonorité claque avec la rime, chaque détail musical concocté par Skread a été retravaillé par rapport au texte et inversement.

 « La fête est finie » est le summum de l’étape artistique actuelle d’Orelsan. Parviendra-t-il encore à évoluer et à nous surprendre dans sa prochaine trilogie potentielle ? Qui vivra verra. Aujourd’hui, la plupart des critiques et des spectateurs s’accordent à dire qu’Orelsan, fort de son disque de platine et de son Bercy déjà complet, est devenu le meilleur rappeur français. Faux. Orelsan est le meilleur depuis « Sous influence ». Il confirme seulement son statut.

Ma note : 9,5/10

 

26 août 2015

CHRONIQUE : GERARD BASTE - DANS MON SLIP VOL.1

 

Extrait de sa tape : le clip de "RAP DE PAPA"

 

Gérard Baste - Rap De Papa

 

 

GERARD BASTE : DANS MON SLIP VOL.1

 

Il est de retour ! Alors qu’on l’attendait avec son album « Le Prince de la Vigne », Gérard Baste nous revient avec une mixtape et nous emmène dans son slip. Vous êtes déçus ? Ne le soyez pas car la vingtaine de sons présentés ici sont d’excellente qualité et il est fort probable que cette tape dématérialisée soit un thermomètre pour prendre la température de sa côte de popularité  afin de voir s’il y aura du monde pour accueillir son album solo. Vu qu’il s’est placé dans le top ventes sur amazon et I-tunes, je pense qu’il y a maintenant de fortes chances pour que Gégé nous sorte enfin l’album qu’on attend tous depuis maintenant plusieurs années. Préparez-vous, ça va être du Dr Dré, les mecs !

 

gerard baste dans slip

 

Et pour se préparer, il y a donc « Dans mon slip, Vol.1 » qui regroupe quelques inédits de Gégé mais surtout des titres sortis sur le net et sur différentes compilations. Bref, des titres pas toujours faciles à trouver ou plutôt à regrouper et qui forment une belle rétrospective des dernières années de rap de Gégé, globalement de l’époque post-svink. Toutefois, hormis un remix, vous ne trouverez pas de sons de la mixtape «Save Yourself », bah non, ce ne sont pas des titres « perdus » ceux là. Ce que l’on peut constater, c’est que le résultat est hétéroclite, la tracklist passant de morceaux geeks à des titres purement hiphop, à des ego trips ou encore des chansons à thèmes salaces. L’ensemble est forcement un peu foutraque et les titres ne sont pas tous mixés de la même façon mais peu importe, c’est une mixtape, les gars ! Le point commun avec tout ces titres c’est le talent d’écriture, l’humour et le flow percutant de Gérard.

gerard

 

Si vous aimez Gégé, vous ne serez pas déçus. Tout est là pour vous satisfaire : son flow, ses punchlines alcooliquo-sexuelo-geeko-adolescentes et sa variété d'instrus ! Parmi les inédits, on trouve quelques tueries notamment "1973", "Côte Ouest" et "Born to be wild". D'ailleurs "1973" est une des meilleures tracks de l'album avec son texte drôle et son refrain chanté qui rentre dans la tête. On est aussi content de retrouver "On botte des culs" avec Yoshi et "Geek Muzik" avec Falgas qui avec son sample de "tetris" vous fera balancer la tête de joie. Ces chansons sont complétées par des "classiques" plus connus des baroudeurs de salles de concerts et par ceux qui suivent Gégé sur facebook comme "Nuit de Noël", "Badaboom" ou encore "Parce que j'avais...".

C'est un grand plaisir de retrouver tous ses sons de Gérard Baste réunis et cette mixtape est un excellent avant goût pour les fans comme pour les autres de (re)découvrir une discographie disparue de l'artiste. Que des sons de qualité, le seul regret étant de ne pas avoir uniquement des inédits et surtout des nouveautés ! Maintenant qu'on a eu l'entrée, on a envie du plat de résistance alors, vas-y Gégé, balance l'album

Ma note : 8/10

26 août 2015

CHRONIQUE : NEKFEU - FEU

 

NEKFEU - FEU

 

 

nekfeu

Ça fait longtemps qu’on attendait le premier essai solo de Nekfeu. Depuis toujours en fait, depuis ses inimitables freestyles sur le net, à l’époque ou 1995 n’avait même pas encore explosé. On savait qu’on arriverait à ce jour ou le fennec sortirait cet album. Depuis ces trois ou quatre années, on a même eu le temps de le fantasmer à plusieurs reprises. S’il l’avait sorti à l’époque, ca aurait certainement été un album de kickeur purement egotrip mais depuis, il a bien changé et bien muri. Au niveau du comportement déjà mais aussi, physiquement et musicalement. Fini la dégaine et la gouaille de petit branleur et place à un style plus mature, plus posé. Malgré son omniprésence avec 5 majeurs, S-Crew, L'entourage, 1995..., Nekfeu a pris le temps pour sortir son album "Feu" et pour le chérir.

Au final, "Feu" est une réussite avec tout de même quelques réserves. Commençons d'abord par ces points sensibles. L'album regorge de titres sur les relations avec les femmes. On connait l'attrait du fennec pour la gente fémininte (et pas seulement d'un point de vue sexuel) mais malheureusement, on a l'impression de subir ce thème un peu trop fréquemment. Même s'il évoque différents thèmes et différentes histoires, avoir les titres "Egerie", "Risibles amours", "Princesse", "Elle en avait envie" sur un même album paraît un peu too much sur le sujet et ce même si trois des quatres titres sont de bonnes qualités (on mets de côté "Princesse" qui est difficilement audible malgré tout le respect que je porte à Némir). En effet, il est difficile de mettre en cause les textes ou le flow de Nekfeu mais la redondance du sujet peut lasser légèrement. Si tout le reste de l'album était parfait, on lui pardonnerait directement, malheureusement, on se retrouve aussi avec des chansons plutôt insipides comme "Jeux d'ombres" ou encore "Mon âme", deux titres parfaitement eclipsables et anecdotiques.

NEKFEU COVER

Tout n'est pas noir, loin de là ! On remonte un peu le niveau avec son titre en passe passe avec Alpha Wann "Point d'interrogation" et son featuring avec le S-Crew "La moue des morts". Ces deux titres sont déja plus intéressants même s'ils restent plutôt basiques et n'éblouissent pas.

Heureusement, il reste une bonne moitié d'album tout simplement excellente à commencer par "Nique les Clones part. II" qui frôle la perfection que ce soit au niveau texte, flow et instru. La meilleure track de l'album, clairement. Juste en dessous, on trouve "Martin Eden", "Avis de tempête", "Le Horla" et "Laisse aller" qui se trouvent largement au dessus du lot d'une majeure partie de ce que l'on peut avoir dans le rap français actuellement. Et même sans comparer aux autres (car vu le niveau, c'est pas trop dur), ces titres font figures de réussite. D'autres titres comme "Reuf", "Ma dope" et "Etre humain" sont aussi de très bonnes chansons mais parfois plombés par des featuring pas spécialement utiles. "Etre humain" possède un joli texte touchant malgré quelques facilités mélodramatiques un peu maladroites ("quand maman était enceinte, je lui mettais des coups dans le ventre, je lui ai fait du mal avant même de naitre", nan mais sérieux?).

nekfeu-en-feu-lol

Rassurez-vous le reste de la chanson et la majeure partie de l'album sont d'une finesse d'écriture rare et la plume de Nekfeu est toujours aussi belle. Dommage qu'il manque certains couplets/sons de ces derniers freestyles qui étaient tout bonnement incroyables.

Si je peux avoir l'air sévère avec l'album de Nekfeu, c'est peut être parceque j'en attendais beaucoup. Toutefois, depuis sa sortie, le CD tourne régulièrement dans le poste, preuve de l'excellente qualité du projet. Une bonne moitié des tracks fait partie de ce qu'il se fait de mieux actuellement. Nekfeu kick et en plus, ça a du sens. Malgré ces réserves un peu génantes pour moi, cet album mérite l'engouement qui lui a été réservé. Il faut aussi dire qu'il est difficile de contenter l'auditeur à 100% lorsqu'on fait le choix de varier les instrus, les univers, les thèmes. Il est vrai que, par exemple, si on prend l'album d'Hugo TSR, il n'y a que deux possibilités : soit on aime, soit on aime pas, tant toutes les chansons sont dans un style commun. Ici, toute cette variété fait qu'il est difficile de tout aimer (chacun y trouvera certainement son compte) mais les points communs entre toutes les chansons présentes sur "Feu" sont un travail d'écriture et de variations de flows vraiment impressionnantes et une technique incontestable.

Pas l'album parfait, certes, mais un des meilleurs albums de 2015 malgré tout et la preuve que Nekfeu est probablement un des meilleurs rappeurs français actuel, nouvelle et ancienne génération confondue.

Ma note : 8/10 
 

Publicité
Publicité
22 juillet 2015

LOVE & SELFIE

 

cigarette-electronique-interdiction-mineurs

 

Après avoir énervé certains parents d'autistes avec son clip du même nom ("Autiste", donc), trimballé un ministre mort devant le Sénat ("Shoote un ministre") et avoir émoustillé Christine and the Queens avec "Bonjour" (qui vient de passer le million de vues sur youtube), Vald est de retour avec "Selfie" et va certainement encore faire parler de lui grâce à la chanson certes, mais surtout grâce à ses trois clips : un pour toute la famille, un deuxième érotique et esthétique et un troisième clairement porno. 

Au delà de cette polémique qui va certainement éclatée emportant dans son tourbillon toute la bande à ripper le soleil des "Ni putes Ni soumises", "Famille de France", "Promouvoir" et des "Castors analphabètes", il est surtout intéressant d'observer cette tendance qu'a le X à venir marquer de son empreinte des oeuvres "classiques". Cela fait certainement d'ailleurs plaisir à John B. Root et à Christophe Bier qui, dans l'objet littéraire "Distorsion X" de l'ami Rurik Sallé (entre autres), regrettaient que la loi X de 1975 restreignait la sortie des oeuvres contenant des scènes pornos (par le biais de diffusions restreintes, de taxes supplémentaires, etc...) et avait ainsi empêcher le X de devenir le choc visuel qu'il méritait et la création de films X de Maître comme il en existe dans d'autres genres tels que l'horreur et le fantastique.

 

distorsion X

 

Effectivement, il est encore un peu tôt pour se dire, qu'enfin, la pornographie va réussir à s'intégrer à long terme dans des oeuvres artistiques et venir ajouter sa puissance à une histoire comme ont pu le faire la violence physique et psychologique mais il faut tout de même se satisfaire du fait qu'en une semaine deux oeuvres intéressantes et donc importantes, ont amené la pornographie à un niveau artistique rarement vu et ne sont donc pas seulement (voir pas du tout) à vocation masturbatoire. Il y a donc, bien sûr, les clips de "Selfie" avec les acteurs X, Nikita Bellucci et Ian Scott mais aussi la sortie au cinéma de "Love", le nouveau film de Gaspard Noé. Même si ce dernier comporte effectivement moults scènes à caractères pornographiques, elles sont là pour appuyer l'histoire d'amour de ses deux héros, Murphy et Electra. Le sexe et la passion faisant partie intégrante de la relation amoureuse, Noé a donc décidé d'aller au bout de son ambition et de ne rien cacher (en même temps, ça aurait été étonnant de la part du réalisateur d'Irreversible). Le caractère sexuel du film faisant donc partie intégrante de l'ADN du film et apporte beaucoup au métrage et à l'histoire.

 

NoeLovePoster-thumb-630xauto-51550

 

Pour "Selfie", on ne peut pas dire que l'aspect X était obligatoire pour illustrer la chanson mais il faut admettre que la réalisation de trois clips différents et la montée en puissance entre chaque vidéo est un petit coup de génie. D'une part grâce à l'efficacité de cette montée crescendo qui nous fait passer d'un rire franc lors du premier clip avec ses moments purement humoristiques (Vald joue de la guitare à côté des deux tourtereaux ou se place entre eux dans le jacuzzi) à un rire un peu plus nerveux, dans le 3ème clip, du genre "ce mec est complètement malade" devant Vald qui prend des photos, avec son portable, de Nikita avec la poutre de Ian Scott dans la bouche. 

De plus, forcément, lorsqu'on découvre le premier clip, on a envie de voir les autres car on se doute que ça va aller loin dans le cul et en même temps, on se dit qu'il n'ira peut être pas aussi loin que ce que l'on peut s'imaginer. On se demande si Vald a osé, s'il ne s'est pas auto-censuré (mais ce serait mal connaître Vald) ou si quelqu'un ne lui aurait pas dit de se calmer donc on veut vérifier. On se dit que si Vald s'est dégonflé, ça ne va pas le faire. Et puis arrive ce qui arrive et malgré le fait que l'on soit prêt, on est forcément un peu choqué... mais on applaudit l'audace.

 

vald-selfie-2-620x381

 

Les trois visionnages des clips ont aussi un côté marketing non négligeable. Entendre trois fois de suite plusieurs fois "Et on fait des selfies, en bisou sur la joue", ça vous rentre dans le crâne et ça reste. Et ça vous fait même le chanter. Alors, certes, on n'est pas devant la chanson de l'année ni devant le meilleur titre de l'artiste mais ça a le mérite d'être fun et efficace.

Avec "Love" et "Selfie", la pornographie fait donc un joli détour vers le cinéma "traditionnel" (si l'on peut dire avec l'ami Gaspar") et la musique. En espérant que cela ne reste pas un tir isolé !

Ah et au fait, je vous parlais plus haut de "Distorsion X" et bien, sachez que "Distorsion Shock !", le second volet est à venir bientôt et qu'une campagne de financement est en cours sur Ulule : https://fr.ulule.com/distorsion-shock/ ! N'hésitez pas à soutenir cette belle initiative portée par l'excellent Rurik Sallé !

 

distorsion

 

Et voici bien sûr, les trois clips de "Selfie" :

Vald - Selfie #1

 SELFIE #2

 

SELFIE feat. Nikita Bellucci & Ian Scott - Pornhub.com

Watch SELFIE feat. Nikita Bellucci & Ian Scott. Pornhub is the ultimate xxx porn and sex site.

http://www.pornhub.com

 

 

 

 

 

15 juillet 2015

I.N.C.H - NI SAINT NI SAUF

 

"La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin, surgir l’œuvre du malin."

Dans mes deux derniers posts, vous avez peut être remarqué que j'avais posté plus ou moins deux fois la même chose : la même vidéo, les mêmes remarques sur les concerts de Vald au Mizmiz... Si j'ai fait ça, ce n'est pas parceque j'avais envie de me répéter ou pour faire un effet de style mais juste car j'avais oublié que j'avais déja écrit tout ça une première fois ! Si j'oublie un peu ce que je fais, c'est parceque je bois (et pas que de l'eau minérale).Et si je bois de l'alcool, c'est parceque je traîne dans des bars et des festivals et que j'y rencontre I.N.C.H qui m'offre des verres de rhum-Jafaden et de vodka-Redbull ! Bien sûr, il est facile de rejeter la faute sur le fameux beatmaker (et de l'accuser à tort!) mais, pour tout vous dire, cela m'a juste servi à introduire cet article sur l'album/compilation "Ni Saint Ni Sauf" d'I.N.C.H.

 

inch ni saint ni sauf

 

Sortie il y a environ un an, "Ni Saint Ni Sauf" regroupe 21 titres de divers artistes (Hugo TSR, Vald, Loko, Swift Guad, Saké, Al Tarba, Sheryo...) qui ont posé sur des instrus d'I.N.C.H. Une partie de ces sons étaient déja connus de ma personne puisque j'ai déja dans ma petite collection les albums "Fenêtre sur rue" d'Hugo, le "cours de rattrapage" de Vald ou encore la "Marche Arrière" du Gouffre. Bien sûr, toutes les instrus de cet album sont realisés par I.N.C.H et c'est du vraiment bon boulot. Ce qui est aussi intéressant lorsqu'on achète l'album est que, dans le petit livret inclus à l'intérieur, le beatmaker donne une petite anecdote sur la création de chaque son et parfois sur le morceau qu'il a samplé pour faire son instru. En tous cas, il sort de tout ça quelques petites pépites telles que les instrus de "Alors dites pas", "Aïe Aïe Aïe", "Télécommande" (sur un sample du "temps des cathédrales !!), le "Marche Arrière" de Saké, "La Ive", "Vida Loca", "Bon rétablissement"... Difficile d'en choisir quelques unes tant le travail est carré, avec une identité propre et correspondent presque toutes à la perfection à la prestation du MC qui a posé dessus. Bien sûr, il serait largement possible de faire des "faces B" et d'autres rappeurs pourraient imprimer leur style sur ces instrus mais, honnêtement, sur des sons comme "Télécommande", il est difficile d'imaginer quelqu'un livrer une meilleure prestation que celle de Loko tout comme la combinaison L'indis/Loko/Hugo qui fonctionne à merveille sur l'instru de "Médaille d'Or" (même si à la base, l'instru était prévue pour autre chose). Autre exemple : la zik de "Vida Loca" est totalement en phase avec les textes et l'ambiance que donnent Al Tarba et Swift Guad. Sur "Ni Saint Ni Sauf", en plus du rap français, vous trouverez aussi quelques morceaux étrangers comme celui de Taïwan Mc qui va vous emporter un peu loin du bîtume parisien et vous mettre son refrain dans la tête ou encore l'original et soul "On & On" d'Erykah Badu.

inch photo

 

S'il est impossible de réfuter la qualité des prods de "Ni Saint Ni Sauf", il est aussi difficile de reprocher la sélection des rappeurs présents dessus. Ensuite, bien sûr, tout dépendra de vos goûts et forcément vu le nombre de participants (plus de 25), il se peu que vous en préfériez certains que d'autres mais tous méritent leur place sur cette album/compilation. Allez, vous vous dites surement que je ne me mouille pas et vous avez raison ! Alors, puisque c'est comme ça, je vais vous donner la liste des sons que je préfère et celles que j'écoute le moins.

Les plus écoutés :

- Aïe Aïe Aïe (Tragik/ Swift Guad/ Al'Tarba/Lars) pour la puissance vocales des MC's couplé à la puissance de l'instru.

- Télécommande (Loko) pour l'instru complètement folle, le texte de Loko juste énorme et le refrain qui donne envie de chantonner. 

- Marche arrière (Saké) pour la limpidité de l'instru qui laisse la place à Saké pour claquer son "clash" de façon impériale. 

- Vida Loca (Al Tarba/Swift Guad) pour le sample mélancolique qui colle parfaitement au thème de la chanson.

- Médaille d'or (L'indis/Loko/Hugo) pour le thème lyricalement exploité à fond et la combinaison de ces trois artistes.

- Alors dites pas (Hugo) et La Ive (Vald/Georgio) que je connais par coeur mais dont je ne me lasse pas.

Les moins écoutés :

- Mets le volume fils (Katana/Alpha Wann). Déja pas fan absolu de ces deux artistes, je trouve que leur collaboration n'apporte pas grand chose.

- On est là (Sheryo). Un morceau cool mais qui ne me parle pas et ne marque pas spécialement.

- Au pied de la lettre (A'S/Deza'Roi). Une chanson que j'aime bien et je pense que j'y reviendrais quand j'aurai saigner le reste. Pour l'instant, pas dans mes préférés.

- Dans la même position (Paco). Comme pour "Au pied de la lettre", j'aime bien le son mais ce n'est pas celui que j'ai envie d'écouter quand j'allume le poste. Peut-être plus tard, ça me laisse de la marge !

Pour conclure, un CD à acheter les yeux fermés pour les accrocs au bon rap français (et même plus !)

Note : 8/10

Allez, à la votre !

inch gib

9 juillet 2015

NARVALOW CITY SHOW, MIZMIZ, VALD, INCH et MOI.

 

 

NARVALOW CITY SHOW et le MIZMIZ

 

Salut la compagnie, le weekend dernier, je me suis rendu au Narvalow City Show de Montreuil et ce n'était que pure folie ! Il faut dire que le programme était alléchant et proposait de voir en live des artistes que j'écoute depuis une bonne quinzaine d'années tels que la Scred Connexion, Busta Flex et Rocca mais aussi de voir ou revoir des rappeurs plus "New Gen" comme Taïpan, Le Gouffre, Deen Burbigo, Swift Guad et Vald. En parlant de Vald, revenons quelques semaines en arrière puisque je suis allé le voir à deux reprises, jouer en concert dans ce joli bar qu'est le Mizmiz. Enfin, était, car malheureusement, il a fermé ses portes dans la foulée. Triste nouvelle mais on a fait ce qu'on a pu pour y laisser une trace indélébile lors de ce duo de concert du mois de juin 2015. Les shows étaient juste dingues et la proximité avec les artistes était telle que ça ajoutait au caractère privilégié des évènements. J'avais déja vu Vald en concert avant mais ça m'a permis de pouvoir le cotoyer et de le rencontrer ainsi que de taper la discute avec INCH et AD, ses deux compères de scène. Pour vous prouver la puissance du truc, voici une petite vidéo d'Autiste :

Du coup, suite à cela, l'envie de revoir Vald en concert et le programme du Narvalow, je me suis retrouvé à Montreuil afin d'assister à ce spectacle hip hop d'une qualité rare en France tant les artistes indépendants étaient bien representés et motivés sur scène malgré une chaleur assomante qui a fait succomber quelques spectacteurs (bon, ok, l'alcool jouait aussi beaucoup). Pris par des ami(e)s quelques heures plus tôt, je ne suis arrivé que vers 19h pendant le live d'A2H. J'ai donc pu assister aux groupes qui m'intéressaient le plus et voir Le gouffre à la prestation efficace et puissante, JP Manova aux lyrics ciselés et au flow limpide, au ragga de Lyricson qui, avec le soleil, tombait à pique pour se croire en voyage, au rap décomplexé et fun de Taïpan et à Vald, avant que le soleil ne commence à se coucher, dans un set furieux et énergique qui a mis le feu au stade Robert Barran.

narvalow

La soirée a continué avec les prestations de Rocca et Busta Flex, toujours au taquet, qui ont tous les deux mélé anciens ("Les jeunes de l'univers" pour l'un et "J'fais mon job à plein temps" pour l'autre) et nouveaux titres. Un bon dans le passé bienfaisant, voir même une madeleine de Proust tout comme pour la Scred Connexion qui m'a ramené dans mes années lycée avec des titres tels que "Bouteille de gaz". Manquait plus que le retour de Fabe pour nous chanter "Le bonheur" et là, ça aurait été la totale ! Le show s'est fini avec une triple prestation de Swift Guad, Kacem Wapalek et Deen Burbigo, qui n'ayant pas le temps de jouer chacun leur set, ont du s'arranger pour se partager le temps restant. Cela n'a pas semblé les contrarier tant leur énergie et leur bonne humeur faisait plaisir à voir. Un vrai bon moment de hip hop qui, je l'espère, continuera les prochaines années.

Bravo aux organisateurs pour ce concert réussi et pour avoir rassembler autant de bon rappeurs, graffeurs, Dj, danseurs... L'année prochaine, j'essaierai aussi de venir plus tôt pour pouvoir voir les artistes du début d'après-midi et découvrir de nouveaux potentiels talents.

Big up à Damien et Laurie. Merci à INCH et à ses ami(e)s pour leur accueil et leur sympathie. Le concert était encore plus cool grâce à eux. Du coup, voici un petit gif animé avec INCH et AD pour fêter ça !

OID_ATTACK

Je ne vais pas vous quitter sans une petite photo (enfin un gif encore) avec Vald ! Rendez-vous en septembre pour la maroquinerie !

VALD_WESH

En attendant, je vous laisse avec un de ces nouveaux clips : Gizeh !

 

16 juin 2015

VALD - BONJOUR

Tout d'abord, BONJOUR !

Car oui, il faut mieux dire bonjour comme vous le savez maintenant. Si ce n'est pas encore le cas, je vous invite à venir voir le clip de Vald que vous trouverez ci-dessous :

 

Voilà, maintenant que c'est fait et que toutes les politesses de rigueur ont été effectuées, je vous balance une vidéo que j'ai filmé lors du concert de Vald au Mizmiz à Paris, le 03 juin 2015. J'y suis aussi retourné le 10, deux jours avant la fermeture définitive de ce très joli bar. Une triste nouvelle qu'on a essayé de rendre la plus festive possible en foutant le boxon. Je peux vous dire que ça a réussi.

Vald, Suik'on blaze AD et I.N.C.H étaient chauds, la salle était remplie pour cette deuxième date et le spectacle était dingue. Les titres connus comme "Autiste" et "Shoote un ministre" ont permis au public de montrer qu'il connaissait les paroles par coeur, le fameux "Bonjour" a eu le droit à un bis tellement la salle était on fire.

vald inch

Pour finir,Vald a même interprété deux nouveaux titres de NQNT 2 (à venir le 25 septembre) dont un qui vous mettra en garde sur les dangers de rester seul dans un bois (hein, gamin!) tant que Sullyvan y est et l'autre qui vous portera loin au pays de l'amour et des bisounours grâce à une instru électrolove et des paroles fleur bleue (vive les selfies et les bisous sur la joue) avant de vous ramener vers les pires perversions. Bah oui, on est chez Vald quand même, pas chez Didier Barbelivien. Bref, on a hâte de découvrir tout ça ! Big up la famille.

 

15 juin 2015

DIOMAY - Nouveaux clips

I'm back !

Hey ! Cela fait plus d'un an que je ne suis pas venu poster. Que voulez-vous, parfois la vie est dure, le destin s'en écarte, tout ça, tout ça... mais me revoilà ! Pour longtemps ? J'espère ! Afin de toujours vous parler de la musique que j'aime et des artistes qui mérite qu'on parle d'eux. Pour fêter ce retour, voici deux des derniers clips de Diomay. Normal, c'est un habitué du blog.

Aussi, le 22 juin, il y aura la nouvelle tape de Gérard Baste. L'occasion de revenir, encore. Et comme en ce moment, j'ai été emballé par d'autres albums/EP/LP/Mixtape et que j'ai assisté à pas mal de concerts, j'essaierai de venir vous en parler. A plus les mecs, je vous laisse avec Tchiki'O ainsi qu'avec Killah Kaf, Layone et Recto Verso.

 

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 161 439
Publicité